La Nuit avant le Paradis

Marseille, janvier 1944.
Joséphine et André forment un petit couple de français modestes en pleine occupation allemande. Un soir, alors qu’ils s’apprêtent à dîner, la gestapo frappe à la porte pour arrêter André pour acte de résistance. Joséphine prend les choses en main, elle raconte que son mari est porté disparu. Les allemands encerclent l’immeuble et André doit se résigner, il se rendra à l’aube. Les amants s’apprêtent à passer leur dernière nuit ensemble. Jusqu’à l’arrivée de Maurice, le frère de Joséphine et Magistrat de Vichy.
Une pièce en huis clos où vous êtes embraqué entre ces trois personnages vous tenant en haleine pendant 1h, entre moments musicaux et remises en question. Doit-on accepter l’oppression pour pouvoir vivre avec ceux qu’on aime en paix, ou doit-on se battre pour nos valeurs au péril du bonheur de ceux qui nous aiment ? De nombreux couples se sont dit adieu, ont renoncé à construire un futur, ont renoncé à l’amour. Peut-on encore accepter ça ? L’Histoire ne nous a t-elle pas déjà assez prouvé ces cruautés ? N’apprenons nous jamais de nos erreurs ? Faut-il que le passé ne cesse de se répéter ?