La Chienlit - Épisode 1: Pour un fascisme ludique et sans complexe

Affiche du spectacle La Chienlit - Épisode 1: Pour un fascisme ludique et sans complexe
infos pratiques
lieu
Nom de la salle : Salle 1
Nombre de places : 150
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moyens de paiement
CB Espèces
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Introduction
Le but de l'association, c'est d'être en colère.
description
La série théâtrale La Chienlit se présente comme un ensemble de spectacles unitaires pouvant être vus indépendamment les uns des autres. Chacun des épisodes qui la compose raconte une histoire dont l'action se déroule dans la même ville pendant une grève des éboueurs. Par le récit du délitement progressif d'une commune de banlieue lointaine, entre réalisme social et extrapolation tragi-comique, nous souhaitons interroger les mécanismes à l’œuvre dans les rapports de pouvoir et observer ce mélange d'attraction et de répulsion que nous ressentons tous à l'égard du changement. Nous ne choisissons pas entre effroi et humour, entre tension du réel et glissement vers l’étrange, parce que les questions que nous voulons poser restent irrésolues, et que nos plus grandes joies de spectateur naissent souvent des zones d'ombre et d'incertitudes.
Dans ce 1er épisode, nous assistons aux débuts d’un dérèglement qui va bouleverser la vie d’une communauté tranquille. Il y sera question de fascisme donc, mais sans treillis militaire ni moustache carrée. Alexandre Markoff préférant traquer les ferments du totalitarisme dans la folie joyeuse et burlesque d’une réunion de co-propriété.

TELERAMA - TTTT: Les huit truculents comédiens se surpassent dans cette désopilante galerie de portraits, qui offre un éclairage effrayant sur les petits travers d’une classe moyenne engoncée dans un idéalisme bourgeois, jusqu’à l’irrémédiable chute. Du théâtre entre David Lynch et Intervilles.

NOTE DE MISE EN SCENE
Cette série, plus encore que tous les spectacles que nous avons joués jusqu’ici, brasse des dizaines de personnages et traverse autant d'espaces. Par son ampleur elle représente un pas de plus dans l'exploration de la forme théâtrale épurée que nous revendiquons sans décors ni accessoires. Ce théâtre appelle une écriture resserrée, une dramaturgie plus libre et met l'acteur au centre de la représentation. Sur un plateau nu le comédien doit entretenir un rapport plus direct avec le public, la convention théâtrale dépend exclusivement de lui. Le spectacle est écrit avec l'idée qu'aucun décors ni accessoires ne viendront au secours du propos et qu'il faut, avec le texte, offrir au comédien de quoi conduire l'imagination du spectateur.
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informations
Le 18 juillet
22h00 1h15
TRAIN BLEU (THÉÂTRE DU)
Salle : Salle 1 - S'y rendre
Public : Tout public à partir de 12 ans
Accessibilité :
Accessible aux déficients visuels
tarifs
20 €
plein
14 €
abonné⋅e
auteur⸱ice
De Alexandre Markoff
équipe artistique
Alexandre Markoff - Mise en scène
Diane Bonnot - Interprétation
Juliette Chaigneau - Interprétation
Ivan Cori - Interprétation
Sébastien Delpy - Interprétation
Nicolas Di Mambro - Interprétation
Sylvain Tempier - Interprétation
Aline Vaudan - Interprétation
Grand Colossal Théâtre
Compagnie française
Compagnie professionnelle
Description :
Le Grand Colossal est une compagnie de théâtre créé en 2012 par Alexandre Markoff (auteur, metteur en scène) et Léna Guellil-Faventines (administratrice) avec Sébastien Delpy, Nicolas Di Mambro, Sylvain Tempier et Aline Vaudan (comédiens) pour proposer au public des créations originales. Elle s'est depuis enrichie de nouveaux membres, dont Anna Delpy (chargée de diffusion) et défend un théâtre dématérialisé, sans décors ni installation électrique, mettant l'acteur et le texte au centre de ses créations.

Nos spectacles se jouent partout où il est possible de rassembler un public.
Nous aimons les plateaux nus et les accessoires sommaires, jouer un jour dans un théâtre et le lendemain en plein air. Nous nous méfions de la musique enregistrée et du quatrième mur au théâtre. Nous croyons que le surréalisme est une méthode efficace pour rendre le réel intelligible, que le théâtre est un média d'avenir et que ce qui paraît simple est en fait toujours plus compliqué, alors que ce qui paraît compliqué est en fait souvent assez simple. Nous pensons aussi que quoi que vous puissiez dire, si vous vous adressez à un public, vous faîtes de la politique, que le théâtre a pour fonction de détruire les idoles et que le rire est une arme de destruction massive.

Quelques points de repère :
2014 – Batman contre Robespierre,
2017 – Jean Claude dans le ventre de son fils
2021 – Pour un fascisme ludique et sans complexe (La Chienlit – Episode 1)
2023 – Feu Mme Singer (La Chienlit – Episode 2)
2024 – Enterre-moi partout (La Chienlit – Episode final)
Le spectacle en images