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Théâtre
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infos pratiques
lieu
ATELIER FLORENTIN (THÉÂTRE DE L')
Nom de la salle :
ATELIER FLORENTIN (THÉÂTRE DE L')
Nombre de places : 49
Téléphone de réservation :
04 84 51 07 00
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Introduction
See english version
How can 8 billion people live peacefully on a planet,
when two people have trouble living in an apartment?
Comment vivre en paix à 8 millards sur une planète,
quand on a du mal à deux dans un appartement ?
description
See english version
“You have to carry chaos inside you to give birth to a dancing star” Nietzche
Like the psychic confinement in which each individual can find themselves and be caught (held) several times in their life during different episodes: depression, illness, traumatic effect, Demons presents itself as a huis clos similar to this mental space.
Author Lars Noren was suffering from schizophrenia when he wrote this series of plays, including Demons, which are ostensibly about family, couples and dysfunctional attachments. His illness was triggered by the death of his mother.
Through this staging, we plunge into a space where human relationships collide, tear each other apart, and reveal that sometimes, the greatest confinement is the one we create ourselves.
It's a seemingly ordinary in camera show, set in an apartment. A box that resembles a mental labyrinth.
It's like a merry-go-round that's supposed to last only a few minutes, but which resets each time you reach the end.
Like a countdown to the explosion.
Over the last few years, we've seen violence intensify and spread to every corner of the planet and our society. The world as we know it seems to be heading straight for chaos, with little being done to stop it; the planet, armed conflicts, exterminations, animals, women, children, our relationships...
This is precisely where Lars Nòren's play continues to question. It exposes the depths of humanity, and reveals to us, the readers and spectators, what we don't want to see, what we deny; the human being in his filth and ugliness, yes, but above all in the impermanence of his emotions and his difficulty in managing them; finally in his vulnerabilities and in a form of pure state.
Through the prism of these loves adrift, it is man's appalling fear of his own design that is exposed, and his inability to accept what he cannot create or control, that we highlight.
Démons highlights two fundamental aspects of our world that fascinate us and that we bring to the stage with urgency and necessity:
First, the human being in all his cruelty and raw beauty. Its darkness and savagery.Gradually stripping themselves of all that is agreed and precious about them, the characters reveal their sadism and ferocity in the face of everything that shows us to be small and suffering, jealous, replaceable, erasable, forgettable, and all the weapons we use to weaken our enemy; the best defense being attack. Like an atonement, an exorcism, we let our buried bestiality take over our bodies. Brandishing before the spectators these truths that we can only hide in society.
Then, our passivity in the face of this same darkness. Our passivity in the face of cruelty and barbarity. Our ability to go along with the crash without revolting against it. As if chaos were the answer. That's why we place the spectator, not in interaction, but at the heart of our action. We place the spectator in a position to act, by positioning him or her in the same space-time as us. As the whole room is our playground, the lighting and sound effects come directly from the characters themselves. The technical means become weapons to better carry out their successive attacks. The spectator finds himself in the arena, surrounded, inside the merry-go-round. He's part of our universe, here with us, and therefore free to act or not. Free to stand up or remain passive in the face of violence.
How can we hope to form a society when we remain incapable of truly loving?
How can eight billion people on a planet live in peace when two people in an apartment can't?
While we ask a lot of questions, the aim here is not to generate answers, but rather to divide the spectator into himself. To create a dialogue, to provoke a blurring of the lines in an enclosed space that aims to transcend all boundaries. To raise the question of how our small-scale behaviors govern the world. How the infinitely small explains the immensely large. How the chaos of the world is but a reflection of the chaos within us.
« Il faut porter en soi le chaos pour faire naitre en soi une étoile qui danse » Nietzche
A l’instar de l’enfermement psychique dans lequel chaque individu peut se retrouver et être en prise (emprise) plusieurs fois dans sa vie au cours de différents épisodes: dépression, maladie, effet traumatique, Demons se présente en un huis clos similaire à cet espace mental.
L’auteur, Lars Noren est atteint de maladie mentale, de troubles de schizophrénie lorsqu’il écrit cette série de pièces dont Démons qui traitent en apparence de la famille, du couple et du lien d’attachement dysfonctionnel. Au déclenchement de cette maladie, le décès de sa maman.
À travers cette mise en scène, nous plongeons dans un espace où les relations humaines se heurtent, se déchirent, et révèlent que parfois, le plus grand enfermement est celui que l’on crée soi-même.
Un huis clos d’apparence ordinaire puisque la scène se déroule au sein d’un appartement. Cette boite aux allures de labyrinthe mental.
Tout cela se rejoue sans cesse, c’est infernal, on n’en sort pas, comme un manège censé ne durer quelques minutes mais qui se réinitialise à chaque arrivée à la fin.
Comme un compte à rebours avant l’explosion.
Ces dernières années, nous observons effectivement la violence s’intensifier et se propager dans chaque recoin de la planète et de notre société. Le monde tel qu’il est, tel que nous le connaissons, semble se diriger tout droit vers le chaos, sans que l’on fasse grand-chose pour l’en empêcher; la planète, les conflits armés, les exterminations, les animaux, les femmes, les enfants, nos relations…
C’est précisément ici, que la pièce de Lars Nòren continue de questionner. Elle expose en effet les tréfonds de l’humanité, et nous dévoile à nous lecteurs ou spectateurs, ce que l’on ne veut pas voir, ce que l’on nie; l’être humain dans sa crasse et sa laideur oui, mais avant tout dans l’impermanence de ses émotions et sa difficulté à les gérer; finalement dans ses vulnérabilités et dans une forme d’état pur.
Sous le prisme de ces amours à la dérive, c’est l’effroyable peur de l’homme à son dessein qui est exposé et son incapacité à accepter ce qu’il ne peut créer ou contrôler, que nous mettons en exergue.
Démons met alors en lumière deux points fondamentaux de notre monde qui nous fascinent et que nous portons sur scène avec urgence et nécessité :
D’abord, l’être humain dans sa cruauté et sa beauté brute. Sa noirceur et sa sauvagerie. Se dépouillant peu à peu de tout ce qu’ils ont de convenu et précieux, les personnages révèlent le sadisme et la férocité face à tout ce qui nous montre petits et souffrants, jaloux, remplaçables, effaçables, oubliables, et toutes les armes que l’on utilise pour affaiblir notre ennemi ; la meilleure défense étant l’attaque. Telle une expiation, un exorcisme, nous laissons la bestialité enfouie prendre le dessus sur nos corps. Brandissant devant les spectateurs ces vérités que nous ne pouvons que cacher en société.
Ensuite, notre passivité face à cette même noirceur. Notre passivité face à la cruauté et la barbarie. Notre aptitude à aller vers le crash sans s’en révolter. Comme si le chaos pouvait être une réponse. C’est pour cela que nous mettons le spectateur, non pas en interaction, mais au cœur de notre action. Nous plaçons le spectateur dans la possibilité d’agir en le positionnant dans le même espace-temps que nous. Le salle entière étant notre terrain de jeu, les effets de lumières et de sons viennent alors directement des personnages eux-mêmes. Les moyens techniques devenant des armes pour mieux conduire leurs attaques successives. Le spectateur se trouve dans l’arène, cerné, à l’intérieur du manège. Il fait partie de notre univers, il est là, avec nous, et donc libre d’agir ou non. Libre de se lever ou de rester passif devant la violence.
Comment espérer faire société quand nous demeurons inaptes à aimer vraiment ?
Comment vivre en paix à huit milliards sur une planète, quand nous ne parvenons pas à le faire à deux dans un appartement ?
Si nous posons beaucoup de questions, le but n’est pas ici de faire naitre des réponses, mais plutôt de diviser le spectateur en lui-même. Créer le dialogue, provoquer le flou dans un huis-clos qui se veut au-dessus des frontières. Soulever comment nos comportements à petite échelle régissent la marche du monde. Comment l’infiniment petit, explique l’immensément grand. Comment le chaos du monde n’est que le reflet de celui qui nous habite.
Voir plus
informations
du 5 au 25 juillet , jours impairs
21h55
1h20
ATELIER FLORENTIN (THÉÂTRE DE L')
Salle : ATELIER FLORENTIN (THÉÂTRE DE L') -
S'y rendre
Langue principale : français
Public : Tout public à partir de 16 ans
Avertissements : Haut volume sonore, Violence physique / présence de sang ou de scènes de torture, Violence sexuelle, Présence d'armes à feu / armes blanches
tarifs
20 €
plein
tarif
14 €
abonné⋅e
tarif off
17 €
réduit *
tarif reduit
13 €
jeune abonné⋅e 12/25 ans - du 5 au 9 juillet
jeune abonné
* Tarif réduit : RSA, PSH (Personne en situation de handicap), Sénior, Demandeurs d'emploi, Étudiants, Groupe
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Comment réserver ?
auteur⸱ice
De Lars Noren
équipe artistique
Nicolas Derrien - Mise en scène
Charlotte Braquet - Interprétation
Rebecca Delrieu - Interprétation
Nicolas Derrien - Interprétation
Emilien Ravel - Interprétation
Charlotte Calmel - Diffusion
Léo Joudi - Scénographie
Catherine Jullemier - Diffusion
Collectif du Carré Bleu
Compagnie française
Compagnie professionnelle
Description :
La Compagnie naît au début de l’année 2024. Après une année commune au Cours Florent, quatre comédiens aux compétences diverses et complémentaires se lancent dans la mise en scène de Démons, et fondent alors leur compagnie : Le Carré Bleu
Pourquoi le Carré Bleu ?
Ce nom pourrait se résumer à l’origine bretonne de l’association et au fait que nous sommes quatre à la constituer. Et pourtant, le Carré Bleu puise sa source d’ailleurs.
Au cœur de la Compagnie, nous avons pour nécessité de défendre des histoires, des visions différentes, dans un monde qui s’emble s’enfoncer toujours un peu plus loin dans la violence et le chaos. Ce Carré Bleu symbolise alors cet ailleurs, ces autres possibles, une fenêtre sur le monde.
Des créations pour se déplacer
Dans sa démarche d’exploration, le Carré Bleu aura à cœur de faire voyager l’Art Vivant, là encore, ouvrir des possibles. Insister sur le Vivant dans l’Art. Déplacer le spectateur et le plateau. Que le théâtre ne demeure pas une salle de cinéma dans laquelle il n’y aurait pas d’écran. Nous souhaitons élargir la définition du vivant sur scène. Emmener le spectateur au cœur de nos mondes. Il advient alors de repenser ce qu’est un plateau, repenser le rapport comédien(ne)/Spectateur, spectatrice/plateau, comédien(ne)/plateau, technique/jeu. Le Carré Bleu est un trou dans le réel, il convient à nous, de le remplir de nos imaginaires.
Un ancrage local
Faire en sorte que notre compagnie vive au sein de son territoire, par les spectacles qu'elle créé, qu'elle diffuse et par les actions qu'elle mène, est un souhait qui s'inscrit dans la durée avec les partenaires culturels locaux.
C’est pour cela que nous sommes en lien avec différents acteurs de la région et nous entendons bien développer ces relations afin de nous produire sur notre socle structurel.
Le spectacle en images
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