FAKE (Microfictions)

Affiche du spectacle FAKE (Microfictions)
infos pratiques
lieu
Nom de la salle : OULLE (THÉÂTRE DE L')
Nombre de places : 194
Billetterie Téléphonique : 0974746490
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moyens de paiement
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Introduction
Comédie POP et acide qui scrolle sur l’adolescence.
description
La pièce est écrite comme une série de slides (multiples histoires), qui sautent à la rétine tels les images qu’on scrolle sur son portable. POP et acidulée, cette comédie tout public surt l’adolescence questionne le fake de nos vies réellement virtuelles.

« Quelle vérité pour soi et pour l’autre ? » Après Surexpositions (Patrick Dewaere) présenté à la Factory en 2022, la compagnie Le Souffleur de Verre fait une volte- face esthétique et dramaturgique pour interroger nos vies cybernétiques sous le prisme du Fake. Elle swipe sur notre e-violence : celle qu’on reçoit et celle qu’on produit. Elle scrolle sur notre quotidien virtuel : la communication familiale ou intime filtrée par WhatsApp, Snap ou Insta. Elle slide sur nos (auto)fictions du net : profils truqués à la recherche d’identités. Elle télécharge nos besoins de créativité : de Metavers, en gamers, en avatars. Elle observe à travers notre lucarne 7/12 cm nos réceptions du monde : Fake news et déformations d’un monde ultra (dés)informé. Fake (Microfictions) est une pièce à la dramaturgie diffractée qui rappelle notre nécessité de faire corps. Elle développe une thématique à destination de celles et ceux qui cherchent à créer du lien, comprendre, veulent agir pour et avec l’adolescence.
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informations
du 7 au 24 juillet relâche les 8, 15, 22 juillet
15h35 1h15
FACTORY (LA) - 1-Théâtre de l'Oulle
Salle : OULLE (THÉÂTRE DE L') - S'y rendre
Langue principale : français
Public : Jeune public à partir de 12 ans
Avertissements : Aucun
tarifs
22 €
plein
15 €
abonné⋅e
10 €
enfant **
12 €
réduit *
* Tarif réduit : RSA, Demandeurs d'emploi, Étudiants
** Tarif réservé au moins de 16 ans
auteur⸱ice
De Julien Rocha
équipe artistique
Julien Rocha - Mise en scène
Hugo Anguenot - Interprétation
Fanny Caron - Interprétation
Ayoub Kallouchi - Interprétation
Cédric Veschambre - Interprétation
Marie Ampe - Costumes
Jonathan Chassaing - Création lumière
Clément Dubois - Scénographie
Marion Galon - Production
Léo-Nil Joanin - Régie
Cie Le Souffleur de Verre
Compagnie française
Compagnie professionnelle
Description :
La Compagnie Le Souffleur de Verre a vu le jour en Auvergne en juillet 2003. Sa responsabilité artistique est assumée par Julien Rocha et Cédric Veschambre, à la fois metteurs en scène et acteurs.En résidence à Cournon d’Auvergne 2004/11, à Monistrol sur Loire 2012/15, associée à la Comédie de Saint-Étienne 2013/16, Artiste Associée et responsable de l’École du jeune spectateur au Caméléon, scène labellisée pour l’émergence et la création en Auvergne-Rhône-Alpes 2020/23.

Avec leurs univers complémentaires, ils donnent une place centrale dans leur démarche au travail de l’Acteur.« Le théâtre nous parle du monde et de nous-mêmes d’un peu de côté. C’est par cet un peu de côté qui met de la distance entre nous-mêmes et notre actualité que nous pouvons redonner épaisseur et perspective à notre présent. Et commencer à y voir clair à nouveau.Avoir un rapport certain à l’Histoire. S’y référer, offrir des points de vue. S’impliquer dans une certaine exigence. Sans hermétisme, cette cohérence éthique tend vers un théâtre citoyen.

Déployer ainsi des problématiques qui appartiennent au monde et faire du plateau, un lieu de l’écrit, un lieu de parole et un lieu de plaisir qui s’adresse à tous.

Vers un théâtre de l’anomalie ?

« Anomalie » : nous avons cru que le mot signifiait un poisson hors de l’eau. Alors qu’il signifie quelque chose qui n’est pas soumis à une analogie ou à une règle, ou quelque chose de curieux, ou d’étrange ou d’exceptionnel. L’exception à la règle. Nous sommes tous victimes de la forme particulière qui est la nôtre. Mais tant pis, ayons les ressorts pour résister.

Ainsi, c’est un théâtre épique que nous défendons qui cultive l’étrangeté, convoque d’autres univers, nouveaux projecteurs qui illuminent différemment notre réalité. Le récit dramaturgique, ainsi projeté dans d’autres mondes, échappe à la linéarité et à l’interprétation univoque.

Ce théâtre de l’anomalie se construit aussi dans une rupture de ton (panaché d’humour, de paroles crues, inserts théoriques, politiques, chansons populaires, textes personnels d’acteurs ou de spectateurs). L’anomalie permet d’aborder notre monde avec la plus grande complexité possible où jeux et paroles sont parfois tirés jusqu’au risque de la cassure, pour dire la vérité de l’excès. La proposition théâtrale cherche générosité et jubilation.

Le spectateur doit être chahuté : l’anomalie, petit pois sous les sept matelas qui nuit à l’assoupissement, cherche l’étonnement, l’émotion la plus vraie possible. L’audace est dans la distorsion du temps normatif de la représentation, la résistance à la tentation du traitement direct des thèmes d’actualité, le dépouillement des moyens techniques. Ce théâtre se donne la liberté de proposer de nouvelles règles, mais aussi le luxe de les contredire. Sans vouloir inquiéter, ce théâtre ne se satisfait jamais de rassurer le public. Il l’amène à faire front !

« Essayons de reprendre notre temps quand tout va trop vite et devient illisible.Essayons de préserver l’espace de la recherche, de la rêverie, du détour.Creusons la complexité des hommes, cherchons à comprendre, sans juger, enfermer, ni mépriser.L’important est cette capacité à préserver en chaque chose l’espace de jeu qui lui permet de devenir le théâtre. »

Julien Rocha & Cédric Veschambre