La Femme comme champ de bataille

Affiche du spectacle La Femme comme champ de bataille
infos pratiques
lieu
Nom de la salle : Salle 1
Nombre de places : 164
Billetterie Téléphonique : 0974746490
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moyens de paiement
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Introduction
La naissance d'une complicité entre deux femmes par temps de guerre.
description
Une complicité naît entre deux femmes lors de la guerre des Balkans ; l’une, Dora, est meurtrie dans son corps par l’inhumanité des hommes, l’autre, Kate, est venue pour tenter de réparer ces dégâts innommables. Peu à peu, on assiste à l’évolution de leur rapport, à la force vitale qui permet de se reconstruire et inverse lentement les liens entre les deux personnages. Cette pièce de Visniec, à la fois dramatique et parfois drôle, servie par deux comédiennes exceptionnelles, met en relief cette triste évidence : les hommes se battent avant tout pour la possession des femmes.
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informations
du 5 au 26 juillet relâche les 8, 15, 22 juillet
18h40 1h10
FACTORY (LA) - 2-Espace Roseau Teinturiers
Salle : Salle 1 - S'y rendre
Langue principale : français
Public : Tout public à partir de 14 ans
Avertissements : Violence physique / présence de sang ou de scènes de torture, Violence sexuelle
tarifs
22 €
plein
15 €
abonné⋅e
12 €
enfant **
15 €
réduit *
12 €
jeune abonné⋅e 12/25 ans - du 5 au 9 juillet
* Tarif réduit : RSA, PSH (Personne en situation de handicap), Sénior, Demandeurs d'emploi, Étudiants, Groupe
** Tarif réservé au moins de 16 ans
auteur⸱ice
De Matei Visniec
équipe artistique
Bruno Dairou - Mise en scène
Joséphine Demay - Interprétation
Pauline Phélix - Interprétation
Marie Thomas - Interprétation
Héléna Castelli - Création lumière
Patrice Raynaud - Graphisme
Cie des Perspectives
Compagnie française
Compagnie professionnelle
Description :
La Compagnie des Perspectives inscrit sa démarche artistique dans la volonté de créer des pièces du répertoire contemporain. Il s’agit à la fois de mettre en valeur la richesse de l’écriture dramatique actuelle mais aussi de refuser de s’engager dans un théâtre du « politiquement correct ». S’il n’est en aucun cas question de nourrir le débat entre théâtre de divertissement et théâtre destiné aux élites averties, il nous paraît particulièrement pertinent de montrer que le théâtre peut toujours constituer un art du combat pour des valeurs.

C’est ce qui nous a conduits à traiter des thèmes comme l’homophobie ("C'était de l'Amour pourtant" de Bruno Dairou), le totalitarisme ("Caligula" d’Albert Camus), les amitiés blessées ("Pour un oui ou pour un non" de Nathalie Sarraute), l'exploitation économique ("L'Augmentation" de Georges Perec), sans négliger pour autant les pièces qui font de l’histoire une grille de lecture pour aujourd’hui ; que ce soit le "Journal d’un Fou" de Nicolaï Gogol qui dénonce le sort réservé aux déments aux travers des âges ou "Shakespeare en pièces" de Bruno Dairou, qui met à nu les ressorts intemporels du comique.

Cette exigence artistique a permis de tisser au fil des ans un réseau qui accueille, soutient, enrichit et, au final, rend possible la mise en œuvre de nos créations. La troupe a ainsi noué des partenariats avec le Festival Beaujolais en Scènes et en Musique, Le Guichet Montparnasse à Paris, L’Aquarium de Vincennes, le Samu social de la région parisienne et à l'étranger, à L’Institut Français d’Ecosse lors du Fringe d’Edimbourg.

Dans tous ces lieux, il nous est apparu clairement que, s’il n’y a pas de différences marquées dans notre manière d’approcher la représentation, il y a bien à chaque fois une façon nouvelle de s’interroger sur les conditions de sa réception par les publics. Et que c’est bien là une des raisons profondes de vouloir dire le monde actuel par l’engagement théâtral.

Dès lors, que l’on fasse nôtre le « élitaire pour tous » de Vitez, ou, plus simplement, que nous soyons des passionnés de spectacle vivant, la « Cie des Perspectives » continue de penser que le théâtre contemporain garde toute sa force de dénonciation dans un monde qui tend à se déshumaniser en mettant à mal les solidarités.