Dans la solitude des champs de coton

Affiche du spectacle Dans la solitude des champs de coton
infos pratiques
lieu
Nom de la salle : Théâtre Le Cabestan
Nombre de places : 84
Téléphone de réservation : 04 90 86 11 74
Billetterie Téléphonique : 04 90 86 11 74
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moyens de paiement
Espèces Chèque
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Introduction
Un face-à-face intense où désir et peur s’entrelacent dans un duel verbal à la tension palpable.
description
Succès du off 2007-2008-2009. La pièce la plus connue de Bernard-Marie Koltès, la célèbre confrontation entre le dealer et le client avec pour marchandise : le Désir. Et toute la progression dramatique de la pièce tient à l'obscurité de ce désir, formé de toutes les envies, entrevues, approchées, cernées mais jamais nommées, débouchant sur une quête mais aussi sur une peur de l'autre qui rendent cette pièce unique dans le théâtre contemporain. Cela permet aux deux comédiens de souligner aussi bien la complexité des personnages que la légèreté, voire l'humour, qui empreint en permanence ce dialogue étincelant.

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informations
du 5 au 26 juillet
11h10 1h10
CABESTAN (THÉÂTRE LE)
Salle : Théâtre Le Cabestan - S'y rendre
Langue principale : français
Public : Tout public à partir de 12 ans
Avertissements : Aucun
tarifs
20 €
plein
14 €
abonné⋅e
12 €
enfant **
14 €
réduit *
12 €
jeune abonné⋅e 12/25 ans - du 5 au 9 juillet
* Tarif réduit : RSA, PSH (Personne en situation de handicap), Sénior, Demandeurs d'emploi, Étudiants, Groupe
** Tarif réservé au moins de 12 ans
auteur⸱ice
De Bernard-Marie Koltès
équipe artistique
Bruno Dairou - Mise en scène
Pablo Chevalier - Interprétation
Cédric Daniélo - Interprétation
Héléna Castelli - Création lumière
Patrice Raynaud - Graphisme
Cie des Perspectives
Compagnie française
Compagnie professionnelle
Description :
La Compagnie des Perspectives inscrit sa démarche artistique dans la volonté de créer des pièces du répertoire contemporain. Il s’agit à la fois de mettre en valeur la richesse de l’écriture dramatique actuelle mais aussi de refuser de s’engager dans un théâtre du « politiquement correct ». S’il n’est en aucun cas question de nourrir le débat entre théâtre de divertissement et théâtre destiné aux élites averties, il nous paraît particulièrement pertinent de montrer que le théâtre peut toujours constituer un art du combat pour des valeurs.

C’est ce qui nous a conduits à traiter des thèmes comme l’homophobie ("C'était de l'Amour pourtant" de Bruno Dairou), le totalitarisme ("Caligula" d’Albert Camus), les amitiés blessées ("Pour un oui ou pour un non" de Nathalie Sarraute), l'exploitation économique ("L'Augmentation" de Georges Perec), sans négliger pour autant les pièces qui font de l’histoire une grille de lecture pour aujourd’hui ; que ce soit le "Journal d’un Fou" de Nicolaï Gogol qui dénonce le sort réservé aux déments aux travers des âges ou "Shakespeare en pièces" de Bruno Dairou, qui met à nu les ressorts intemporels du comique.

Cette exigence artistique a permis de tisser au fil des ans un réseau qui accueille, soutient, enrichit et, au final, rend possible la mise en œuvre de nos créations. La troupe a ainsi noué des partenariats avec le Festival Beaujolais en Scènes et en Musique, Le Guichet Montparnasse à Paris, L’Aquarium de Vincennes, le Samu social de la région parisienne et à l'étranger, à L’Institut Français d’Ecosse lors du Fringe d’Edimbourg.

Dans tous ces lieux, il nous est apparu clairement que, s’il n’y a pas de différences marquées dans notre manière d’approcher la représentation, il y a bien à chaque fois une façon nouvelle de s’interroger sur les conditions de sa réception par les publics. Et que c’est bien là une des raisons profondes de vouloir dire le monde actuel par l’engagement théâtral.

Dès lors, que l’on fasse nôtre le « élitaire pour tous » de Vitez, ou, plus simplement, que nous soyons des passionnés de spectacle vivant, la « Cie des Perspectives » continue de penser que le théâtre contemporain garde toute sa force de dénonciation dans un monde qui tend à se déshumaniser en mettant à mal les solidarités.