Journal d'Hirondelle

Affiche du spectacle Journal d'Hirondelle
infos pratiques
lieu
Nom de la salle : Salle B
Nombre de places : 49
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moyens de paiement
CB Espèces Chèque
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Introduction
Voyage initiatique, sombre et drôle. "Une histoire d’amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou."
description
Il se réveille un matin et il ne ressent plus rien. Sa dernière relation amoureuse a été trop douloureuse, il a décidé d’anesthésier ses sens. C’est l’apathie, le néant.
Jusqu’à la découverte d’une musique de Radiohead, qui lui réveille les oreilles.
Jusqu’à la découverte de l’art contemporain, qui lui réveille les yeux.
Jusqu’à la rencontre avec cet homme mystérieux, Youri : auprès de lui, il deviendra tueur à gages.
La mort ayant empli sa vie, celle-ci se retrouve par contrecoup stimulée, dans une explosion de sensations. Jusqu’à ce qu’il appuie sur la gâchette une fois de trop.
Et qu’il la tue, Elle.
Elle dont il ne sait rien, pas même le nom et qu’il baptise Hirondelle. Elle qui le hante, qui pénètre son esprit. Elle dont il découvre le journal intime, qu’il décidera de protéger du regard avide des autres, quoiqu’il lui en coûte…

Un homme nous raconte son histoire.
Est-ce la vérité? Un mensonge? Une reconstruction fantasmée?
De la noirceur. Du rire aussi.
Des questionnements dont on s'empare.
L'intensité des émotions qui décroit avec l'âge: que fait-on de cela ?
"Etre soi-même": qu'est ce que cela signifie au fond ? N'est-on pas parfois condamné à se caricaturer soi-même ? Notre identité est-elle figée ou au contraire mouvante, en permanence ?

Un voyage initiatique vers l’âge adulte, « une histoire d’amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou » dit Nothomb. Et, malgré l’obscurité, une expérience sensorielle, mêlant théâtre, musique, danse, ombres chinoises et cinéma : une fête des sens ! Un spectacle hypnotique, une expérience intellectuelle, où le spectateur sans cesse surpris se prend à avoir de l’empathie pour ce tueur à gages, à partager ses angoisses, ses joies, ses questionnements, et à chercher la vérité.

C'est tout cela, "Journal d'hirondelle".

Un projet porté par une grande et belle équipe.
Mise en scène et jeu : Clément Lebateux et Elise Vigor
Création lumière et Régie : Cynthia Lhopitallier
Création Sonore : Stéphane Mezziani
Réalisations vidéos : Romuald Beugnon et Hélène Abram
Chorégraphie : Séverine Herard
Création Costume : Les Vertugadins
Photo : Guillaume Robin
Visuel affiche : Agathon
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informations
du 3 au 21 juillet relâche les 8, 15 juillet
22h10 1h35
ALYA, L'ESPACE
Salle : Salle B - S'y rendre
Langue principale : français
Public : Tout public à partir de 12 ans
Avertissements : Présence d'armes à feu / armes blanches
tarifs
18 €
plein
12,5 €
abonné⋅e
9 €
enfant **
12,5 €
réduit *
* Tarif réduit : RSA, Demandeurs d'emploi, Étudiants
** Tarif réservé au moins de 12 ans
auteur⸱ices
De Amélie Nothomb
interprètes / intervenant⸱es
Comédien·ne : Clément Lebateux, Amélie Pires
Régisseur·se : Cynthia Lhopitallier
Accueil : Amélie PIRES
COMPAGNIE GARDE FOU
Compagnie française
Compagnie professionnelle
Description :
Depuis 2006, la Compagnie Garde-fou autour d’Elise Vigor s’est donnée une ligne de recherche artistique : « Et tout devient théâtre… » Où comment s’emparer d’une matière au départ non théâtrale (le conte, le poème, le portrait satirique, le roman, la musique…) et la modeler, la transformer (et jusqu’où ?) pour qu’elle devienne théâtre.
En 2011, Elise propose à Clément Lebateux de venir co-diriger la Compagnie à ses côtés. Amoureux de la langue tous deux, ils n’en négligent pas pour autant le corps du comédien, auquel ils accordent une grande importance, lui passé par Lecoq, elle issue de la danse. De leurs inclinaisons et parcours respectifs, ils ne cessent de se nourrir et compléter l’un l’autre. Du croisement du goût de Clément pour les modes de jeu stylisés (tel que le masque, le clown ou le jeu minimaliste) avec les grands écarts d’Elise qui passe avec plaisir du jeu naturaliste à la distanciation Brechtienne, naît une ambition, un positionnement, central dans l’ADN de la Compagnie Garde-fou : produire un théâtre à la fois populaire et exigeant, accessible au plus grand nombre, rassembleur, source de plaisir mais aussi de questionnements, sur la condition humaine et le monde qui nous entoure.
Autour de ce duo, la Compagnie réunit dans un fonctionnement très horizontal et collégial des comédiens professionnels tous unis par la même curiosité, la même passion, le même désir de partager des émotions et des visions du monde avec le plus grand nombre...

La Compagnie Garde-fou travaille sur deux fronts parallèles, qui se nourrissent l’un l’autre : le jeune public, le tout public. Si les méthodes de travail divergent parfois, la ligne de recherche artistique et l’ambition restent, elles, bien les mêmes !
Exigence formelle, recherche visuelle, personnages de l’excès, précision rythmique, interactivité avec le public : tels sont les éléments qui intéressent la Compagnie dans son travail à destination du jeune public.
Exploration de ce que nous sommes, en tant qu’hommes, en tant que société humaine, sans rien esquiver quel que soit le ton employé : c’est ce qui la guide dans son travail à destination des spectateurs plus âgés.
Le spectacle en images