Monique

Mon histoire intime c’est aussi un point de départ pour aller questionner des thématiques plus universelles .
Il y a ce rapport à « nos vieux » déjà. Comment les traite-t-on ? Comment s’occupe-t-on d’eux ou pas ? Comment on les écoute, les considère ? Comment même les nomme-t’on ? Vieux ? Personnes âgées ? Troisième âge ? C’est aujourd’hui un thème sociétal un peu tabou. Il n’est pas question de juger (ma grand-mère a fini sa vie dans un EPHAD contre sa volonté) mais plutôt de questionner comment aujourd’hui on vit avec nos « vieux ».

Ce qui m’intéresse aussi, c’est de mettre en parallèle « sa folie » et mon processus de création. Ma forme s'est construite en questionnant cette proximité qui existe entre les deux. Car dans la folie et dans la création on est comme « à côté », on est dans la déraison, dans une inventivité sans limite, sans tabous. On accepte de se laisser déborder.