Zoé

Idiomécanic Théâtre, fondé en 2008, comptabilise huit spectacles à son répertoire, qui puisent à la fois dans l’écriture classique et contemporaine. Tous parlent de l’homme aux prises avec les mécanismes moraux, psychiques, sociaux, politiques, religieux, qui l’aliènent, et de sa quête d’émancipation : "Un jeu d’enfants" de Martin Walser (2008), "WAWY" d’après "1984" de George Orwell (2010), "La Sorcière" d’après Jules Michelet (2013), "Rosmersholm" d’Henrik Ibsen (2014), "Un démocrate" (2016), "Bananas (and kings)" (2020), "Zoé" et "Petite Zoé" (2024) de Julie Timmerman.
Avec ces quatre derniers spectacles, Julie Timmerman confirme son goût pour l’écriture et redéfinit ainsi l’identité de la compagnie autour de la dramaturgie du réel. C’est en puisant dans le passé qu’elle questionne le présent dans un théâtre documenté. Son écriture s’appuie sur une grande théâtralité, dans un registre tragi-comique qui donne toute sa place au texte et au plaisir du jeu de l’acteur.
Les textes de Julie Timmerman sont traduits et édités en France et à l’étranger (Italie, Argentine, Rép. Tchèque).
Depuis quelques années, s’est ouvert un nouveau champ artistique, celui de l’art lyrique, avec la collaboration du musicien Benjamin Laurent. Toujours dans la perspective de rendre l’art accessible à tous, ils ont co-mis en scène un opéra, le spectacle de clôture du programme pédagogique de l’Opéra national de Paris DMEO, plusieurs récitals, et "Le Cabaret Dionysiaque" de Marion Gomar, sélectionné par Passerelles/Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence.
Julie Timmerman est artiste associée à la Scène de Recherche de l’ENS Paris-Saclay, au Théâtre des 2 Rives de Charenton-le-Pont, et artiste en résidence à l’Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne. Elle prépare pour la saison 25/26 une adaptation pour l’espace public de "Fenêtre sur cour" de William Irish, un projet participatif mêlant amateurs et professionnels, joué aux fenêtres d’un immeuble.

« Les maux des hommes sont entre les mains des hommes eux-mêmes ; chaque société doit inventer l’art qui l’accouchera au mieux de sa propre délivrance. » Roland Barthes