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Puisque c'est comme ça je vais faire un opéra toute seule
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Théâtre
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infos pratiques
lieu
MANUFACTURE (LA)
Nom de la salle :
Manufacture
Nombre de places : 90
Billetterie Téléphonique :
04 90 85 12 71
Voir toute la programmation
moyens de paiement
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Introduction
See english version
Well cheered up, Anya, a teenager composer, confines herself to her room and summons inspiration...
Bien remontée, Anya, compositrice en herbe, se confine dans sa chambre et convoque l’inspiration...
description
See english version
This story begins with great anger when Anya Karinskaya reveals her intention to write an opera and she is made to understand that there are no great female composers.
A child's anger that makes doors slam and walls shake. Full of even older anger.
An anger to put an end to injustice, to prohibitions, to injunctions to become something other than what Anya wants to be: FREE.
Since that’s how it is, she locks herself in her room to create her opera alone.
She summons inspiration: the ghosts of the past, her ancestral folklore as much as the electric guitar riffs of her contemporary idols...
A comically absolutist heroine, Anya gives shape from scratch to her first creation with delicious freedom of tone.
Through Anya’s revolt, it is the strength of autonomy of a very young girl that interests us.
But also the assurance that children's tantrums, far from being just whims, have sometimes immense powers of reinvention.
Press: “Fascinated, young and old let themselves being carried away by the crystalline voice of the amazing soprano Anaïs de Faria”. “Claire Diterzi signs an explosive childish odyssey.” L’OEIL D’OLIVIER
“Anaïs de Faria knows how to admirably express this unbridled fever of creation.” OLYRIX
“Sparkling energy of life, coupled with a note of self-deprecation.” HOTTELLO
“Anaïs de Faria, whose vocal power goes hand in hand with a rare lightness, takes us on the creative adventure of a teenager who has neither cold ears nor eyes.” SCENEWEB
Claire Diterzi, note of intent: "Through the prism of children's eyes, I approach my favorite themes, burning in the news – emancipation, transgression, the place of women in music, prejudices - while playing with the codes of opera, a world too often considered elitist and inaccessible. I would like the play to communicate to children an energy of life, an unbound vitality, a desire for freedom, for disobedience, a desire to sing, to compose, to write, to make music and always, to cultivate self-deprecation.
Notre histoire commence par une grande colère quand, Anya Karinskaya dévoile son intention d'écrire un opéra et qu'on lui fait bien comprendre que les grandes compositrices, ça n’existe pas.
Une colère d’enfant qui fait claquer les portes et trembler les murs. Pleine de colères plus anciennes encore.
Une colère pour en terminer avec l’injustice, avec les interdits, avec les injonctions à devenir autre chose que ce qu’Anya veut être : LIBRE.
Puisque c’est comme ça, elle s’enferme dans sa chambre pour faire son opéra toute seule.
Elle convoque l’inspiration : les fantômes du passé, son folklore ancestral tout autant que les riffs des guitares électriques de ses idoles contemporaines...
Héroïne drôlement absolutiste, Anya donne forme sur le vif à sa première création à la savoureuse liberté de ton.
À travers la révolte d’Anya, c’est bien la force d’autonomie d’une toute jeune fille qui nous intéresse.
Mais aussi l’assurance que les colères d’enfants, loin de n’être que des caprices, sont parfois d’immenses puissances de réinvention.
Presse : “Fascinés, les petits et les grands se laissent porter par la voix cristalline de l’épatante soprano Anaïs de Faria”. “Claire Diterzi signe une détonante odyssée enfantine.” L’ŒIL D’OLIVIER
“Anaïs de Faria sait admirablement exprimer cette fièvre débridée de la création.” OLYRIX
“Pétillante énergie de vie, doublée d’une note d’autodérision.” HOTTELLO
“Anaïs de Faria, dont la puissance vocale va de pair avec une légèreté rare, nous emporte dans l’aventure créatrice d’une adolescente qui n’a froid ni aux oreilles ni aux yeux.” SCENEWEB
Claire Diterzi, note d'intention : "À travers le prisme du regard des enfants, j’aborde mes thèmes de prédilection, brûlants d’actualité – l’émancipation, la transgression, la place de la femme dans la musique, les préjugés - tout en jouant avec les codes de l’opéra, monde bien trop souvent jugé élitiste et inaccessible. Je voudrais que la pièce communique aux enfants une énergie de vie, une vitalité déliée, des envies de liberté, de désobéissance, une envie de chanter, de composer, d’écrire, de faire de la musique et toujours, de cultiver l’autodérision."
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informations
du 4 au 21 juillet
relâche les 10, 17 juillet
10h45
45min
MANUFACTURE (LA)
Salle : Manufacture -
S'y rendre
Langue principale : français
Public : Jeune public à partir de 5 ans
Avertissements : Aucun
tarifs
20 €
plein
tarif
14 €
abonné⋅e
tarif off
10 €
enfant **
tarif enfant
** Tarif réservé au moins de 14 ans
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auteur⸱ices
De Claire Diterzi
interprètes / intervenant⸱es
Interprète : Anaïs de Faria
Mise en scène : Claire Diterzi
Régie générale : Jean Paul Duché
Diffusion : Pascal Fauve
Collaborateur·rice artistique : Kevin Keiss
Administrateur·rice : Sarah Petit Courson
Je garde le chien
Origine :
Description :
En 2014, la création par Claire Diterzi de la compagnie "Je garde le chien" n’est pas pas seulement apparue comme la « conclusion » logique de 15 années de fréquentation assidue des plateaux. Elle a représenté surtout l’aboutissement d’un désir tenace, et une nouvelle étape décisive dans un cheminement artistique qui, depuis le milieu des années 1980 et ses débuts, à 16 ans, à la tête du collectif rock alternatif tourangeau Forguette-Mi-Note. Un désir obstiné et opiniâtre de déjouer l’emprise des cadres, des assignations et des carcans dans lesquels on veut trop souvent enfermer la « chanson ».
Ainsi Diterzi n’a-t-elle eu de cesse, depuis 20 ans, de chercher à offrir à celle-ci, davantage que d’hypothétiques « lettres de noblesse », de nouvelles aires de jeu et d’invention. Des ailleurs et des possibles, faisant fi des règles de l’étiquette, des stratégies industrielles et des formatages institutionnels. En cela, elle a anticipé bien des évolutions contemporaines. Mais cette conception d’une chanson transgenre et pluridisciplinaire l’a menée bien au-delà : de son obsession de « placer la chanson dans l’espace » est né en effet un théâtre musical décomplexé et hardi, poétique et politique, dont les fortes figures féminines qui le jalonnent – de Calamity Jane à Tassadite, sa récente héroïne kabylo-ivryenne, en passant par Sarah Kane et Rosa Luxembourg – disent assez le goût de la liberté.
Ses créations affirment une griffe bien personnelle, une manière irréductiblement singulière de marier les mots et la musique.
Claire Diterzi a su faire fi des procès en illégitimité, les polémiques qui entourèrent son admission à la Villa Médicis semblent désormais bien loin. Portée par une curiosité panoramique, elle continue d’affirmer un regard qui s’est affiné au contact des gens de théâtre et des chorégraphes, sans parler des écrivains, des plasticiens et des cinéastes ; au gré de ces rencontres si essentielles à ses yeux, qui n’ont cessé d’aiguillonner son parcours sans pour autant jamais la faire dévier de son but. "Je garde le chien" aurait tout aussi bien pu s’appeler : "Je garde le cap".
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