Et pourtant j'ai besoin d'amour

Affiche du spectacle Et pourtant j'ai besoin d'amour
infos pratiques
lieu
Nom de la salle : Salle 2
Nombre de places : 62
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moyens de paiement
CB Espèces
Introduction
Des hommes ont écrit à Menie Grégoire
description
Comment ne pas résumer les hommes à leur posture de mâle dominant? Comment mettre en exergue l’intimité des hommes et le possible combat entre cette posture et cette intimité?
J’ai eu envie de chercher dans notre histoire une période où apparaissait une problématique similaire et les années 70 me sont apparues comme un champ d‘exploration intéressant car l’arrivée de la pilule, la légalisation de l’avortement, du divorce vont aussi requestionner la place de l’homme dans la société.
Pour répondre à cette question, j’ai eu l’idée de m’intéresser à Menie Grégoire. En effet de 1967 à 1981 Menie Grégoire anime sur RTL une émission de radio ; Ils sont plus de 3 millions d’auditeurs, et surtout d’auditrices, à allumer vers 14h leurs transistors pour écouter « Allo Menie ». Des personnes privées, ordinaires, sans représentation sociale particulière vont parler de leur existence quotidienne, de problème de cœur et de sexualité.
De 1967 à 1973, Menie Grégoire va recevoir plus de 100 000 lettres, parmi lesquelles 10 000 ont été écrites par des hommes. Et c’est à ces lettres d’hommes que je me suis intéressé.
Que trouvons-nous dans ces lettres ?
Solitude, amour blessé, réponse au sujet abordé dans une émission précédente. Ils veulent participer au grand débat de société, sexualité, contraception, divorce, s’insurgent sur notre siècle décadent, sur l’immoralité de Menie.
Dans une époque où la simplification de la pensée est nécessaire pour regarder l’autre comme un ennemi à abattre, où la radicalité devient le seul moyen d’expression audible car tout va vite et le temps de réflexion s’écourte, le temps du théâtre nous permet de rechercher un point d’équilibre ; un équilibre et non pas l’équilibre, car ce point évolue, il est précaire et se modifie en fonction de l’évolution de la société.
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informations
du 3 au 21 juillet relâche les 9, 16 juillet
17h30 1h25
ARTÉPHILE
Salle : Salle 2 - S'y rendre
Langue principale : français
Public : Tout public à partir de 15 ans
Avertissements : Aucun
tarifs
20 €
plein
14 €
abonné⋅e
12 €
réduit *
12 €
jeune abonné⋅e 12/25 ans - 3/7 juillet
* Tarif réduit : RSA, PSH (Personne en situation de handicap), Demandeurs d'emploi, Étudiants, Groupe
auteur⸱ices
Création collective
interprètes / intervenant⸱es
Mise en scène : Etienne Coquereau
Scénographe : Sarah Garbarg
Acteur·rice : Florent Houdu, Sophie-Anne Lecesne, Adrien Michaux
Créateur·rice lumière : Léo Lequesne
Créateur·rice son : Nicolas Roth
L'AFFABULERIE
Origine :
Description :
Au commencement, il y a une amitié qui nous lie depuis plus de 30 ans, Clotilde Mendes et moi, puisque nous nous sommes connues sur les bancs du lycée. C’est de cette amitié et de nos expériences respectives dans le spectacle vivant qu’est née l’envie de créer, en Novembre 2018, une fabrique à affabuler nommée, en toute logique, L’AFFABULERIE. Il s’agissait non seulement d’agencer, mais aussi d’inventer, de romancer des récits et des propositions très différentes. Car celui ou celle qui communément affabule peut soit présenter comme étant réels des faits imaginés, soit rapporter des faits réels comme étant des fables. C’est à cet endroit que nous voyons le spectacle vivant et c’est ce qui explique certainement la diversité de nos créations.
La parole du théâtre est pour nous nécessairement imprégnée du monde qui l’entoure mais nous devons aussi essayer de résister aux mouvements de mode, de ne pas être homogène, essayer de prendre le théâtre du bon côté, du côté ludique. On joue à des jeux, on s’amuse avec des règles. Et si la puissance émotionnelle du spectacle vivant est un vecteur essentiel pour susciter l’échange avec ce monde, il m’apparait aussi que les horizons du théâtre vont bien au-delà de la simple boite noire qui abrite le spectacle. La représentation nous bascule dans une dimension où l’espace et le récit sont pris en charge mais où il nous est permis de divaguer et de réinventer des possibles. C’est pourquoi nos créations traitent de sujets qui impactent la sensibilité de notre société contemporaine.
Autour de chaque thématique, nous optons pour la forme qui nous semble la plus parlante (la plus sensible aussi) et réunissons les complices (artistes, créateur.ice.s et associations) qui permettront cette narration.
Prendre notre part de la réflexion sur la Cité à travers des histoires racontées au public, c’est toute notre ambition.
Le spectacle en images