Merci pour la lumière

Le jour où Alice débarque sur une scène de théâtre pour créer son spectacle, tout ne se passe pas exactement comme prévu : la scène est trop petite, ses décors trop grands et impossible de faire tenir tous les figurants pour sa grande scène de bataille finale. Finalement seule en scène, elle se retrouve face à un comédien imaginaire. Elle décide de lui parler. De timides confidences en joyeuses projections se tisse un étrange lien d'amitié.
Portée par ce binôme improbable, Alice rêve à nouveau de grandeur.
Elle était loin d'imaginer que cette rencontre avec l’Autre allait, à ce point, bouleverser sa vie.

“Vous êtes tout seul vous aussi ? Vous ne saviez pas que j'allais arriver aussi, peut-être ? Vous aviez peut-être un rôle à répéter, une scène à travailler et moi je suis arrivée avec mon histoire, mes ambitions, mes doutes… et avec ce corps là, aussi, qui prend toute la place.”

Ce spectacle nous parle de ce petit moment juste avant de se jeter à l'eau.
Quand nous sommes prêt.e à écouter notre coeur, nos rêves, nos envies... quand la raison nous retient encore en arrière mais que l'espoir nous pousse encore plus fort vers l'avant.
C'est à travers la rencontre avec un comédien imaginaire à qui elle livre ses doutes et ses espoirs et dans une conversation assez absurde avec l'absent, le vide, le rien, le tout, le peut-être, le pourquoi pas ! qu'Alice va finalement faire la rencontre d'elle même. Un spectacle optimiste sur le fait de se lancer et d'écouter son coeur.

Dans ce récit initiatique, l’inconnu prend forme humaine. Tantôt complice, tantôt rival, très peu bavard, il est surtout une oreille attentive pour Alice qui plonge, sans pudeur, dans ses souvenirs fantasmés.
Humour, poésie, réflexion, un poil d’absurde, pas mal d'observation, on ne sait parfois pas si nous regardons Alice, ou si c'est elle qui nous regarde. Elle tire le fil de sa pensée et nous embarquons avec elle vers une destination inconnue. Pourtant, sur la route, certains chemins nous seront familiers…

“Ça prend du temps de laisser sortir ses espoirs à l'air libre. On a toujours peur qu'ils fondent sous la pluie.”