Alice chez les merveilles

Alice s’endort aux côtés de ses soeurs. Elle rencontre alors un lapin en retard, qu’elle suit et tombe dans un trou qui la mène au pays des merveilles. Elle y fait la rencontre de curieux personnages : une souris à laquelle elle a le malheur de parler de son chat, pour le bien de la conversation ; un lapin, qui l’invite à prendre un bout d’un gâteau qui la fait grandir jusqu’à faire éclater sa propre maison ; un chat, qui raisonne et déraisonne sur les certitudes qu’Alice croyait solidement acquises ; un champignon, qui la fait rapetisser puis grandir à nouveau.
Prise de tournis suite à ces changements rapides, Alice se retrouve à la fête donnée en l’honneur d’une reine fort en colère.

Avec ce spectacle musical, la Compagnie Luce souhaite célébrer le non-sens du texte de Lewis Caroll.
Un texte qui donne libre cours à cette liberté de parole, à ce goût pour le langage débridé, et partiellement déconnecté de la politesse et des conventions sociales – autant qu’il souhaite prendre au sérieux les affres de cet âge qui impose aux petits êtres en devenir un état de métamorphose quasi constante. Un univers onirique où il est cependant bon de s'interroger, de tenir tête aussi parfois. L'adaptation théâtrale fut quant à elle un véritable défi, relevé grâce à la musique et à une multiplicité de techniques (ombres chinoises, marionnettes).