¡ Bien parado !

Pluridisciplinaire
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Introduction
Un voyage chorégraphique, poétique et musical dans l’Espagne tourmentée des guerres napoléoniennes.
description
« ¡ Bien parado ! » c’est par cette exclamation joyeuse que le public saluait la fin d’une seguidilla, chantée et dansée au son des guitares et des castagnettes, alors que danseurs et musiciens venaient de suspendre leur jeu de façon parfaitement synchronisée.

En ce début de XIXe siècle, l’Espagne joyeuse des marchés, des places et des jardins se réconcilie avec celle des salons huppés de la haute société par le truchement d’une danse populaire entre toutes : la seguidilla, qualifiée selon ses origines par les adjectifs manchega, tirana ou bolera, d’où vient le fameux terme de Bolero qui s’est généralisé en France.

La seguidilla chante et danse mieux que toute autre le génie espagnol. Ce génie, admiré de toute l’Europe, sera un temps réduit au silence lors des massacres perpétrés par les généraux de Napoléon à la suite des révoltes de mai 1808, illustrées par le tableau très célèbre dit « Tres de Mayo » de Francisco de Goya. La France et l’Espagne sont alors liées par des intérêts géo-politiques importants, où les différents partis se déchirent, se heurtent et se réconcilient tour à tour sous la main de fer de l’Empereur français.

C’est donc à un voyage dans cette époque haute en couleurs et bousculée par des bouleversements politiques puissants que nous vous invitons, dans une rêverie musicale et chorégraphique qui convoquera des voix célèbres comme celle de Napoléon Bonaparte, de son ministre Talleyrand, du romancier et critique Théophile Gautier, du compositeur et théoricien Fernando Sor, et de compositeurs à découvrir comme Dionisio Aguado, Salvador Castro, Manuel Garcia, Esteban Moreno, Frederico Moretti, Narciso Paz…

Le moment venu, ne manquez pas de vous exclamer avec nous : « ¡ Bien parado ! »
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informations
du 14 au 17 juillet
18h15 1h15
INTERFÉRENCES (FESTIVAL)
Salle : L’Archivolte – Chapelle du Miracle - S'y rendre
Langue principale : français
Langue secondaire : espagnol
Public : Tout public à partir de 7 ans
Accessibilité :
Accessible aux déficients visuels
Accessible aux non francophones
Avertissements : Aucun
tarifs
20 €
plein
14 €
abonné⋅e
14 €
réduit *
10 €
jeune abonné⋅e 12/25 ans - 3/7 juillet
* Tarif réduit : RSA, Demandeurs d'emploi, Étudiants
auteur⸱ices
De Marco Horvat
interprètes / intervenant⸱es
Scénographe : Sévil Grégory
Artiste interprète : Marco Horvat, Clélia Horvat, Francisco Mañalich, Massimo Moscardo, Olga Pitarch
Création son : Gabriel Horvat
Directeur·rice artistique : Marco Horvat
Création lumière : Benjamin Martineau
Danseur·se : Jaime Puente
Chorégraphe : Jaime Puente
Administrateur·rice : Alexandre Verbrugghe
Faenza
Origine :
Description :
Faenza, explore les musiques de l’Ancien Régime en s’attachant à en retrouver l’esprit plus que la lettre : réinventer plutôt que reconstituer. L’ensemble interroge le rapport entre textes parlés et textes chantés, mais aussi et surtout celui qui est susceptible de se nouer entre public et interprètes. De toute évidence, le formalisme du concert traditionnel, hérité du XIXe siècle, ne convient en rien à des répertoires conçus dans et pour des cercles de convivialité dont nous avons perdu sinon la trace, du moins la pratique. Il s’agit donc de réinventer des conditions de jeu qui tiennent compte non seulement du contexte originel de création, mais surtout du public devant qui nous sommes amenés à interpréter ces pièces.

De cette réflexion sont nées des formes de concert interactives au sein desquelles les interprètes créent des liens avec le public par le truchement du jeu, du récit, de la poésie ou des plaisirs de la table, en s’appuyant sur des dispositifs qui atténuent la séparation physique entre interprètes et auditeurs. Pour développer une telle approche, Faenza réunit des équipes de musiciens accomplis et capables de passer de l’instrument au chant, du parlé au chanté, de l’entre-soi des “ baroqueux ” au dialogue avec le public. C’est grâce au compagnonnage précieux avec ces interprètes aux talents multiples ainsi qu’à l’échange permanent avec des chercheurs que l’ensemble se trouve en mesure de mener un travail qui fait toujours la part belle à des textes, à des musiques et à des pratiques qui méritent d’être redécouverts.
Le spectacle en images