Méphisto valse

Anna, la trentaine dynamique, metteure en scène, est en couple avec Alex, la cinquantaine, auteur de théâtre.

Ce dernier lui dévoile le tout début de son prochain écrit : une pièce en vers dans laquelle il fait parler la Mort. Entre étonnement et amusement, Anna essaie de comprendre le sens de cette amorce lorsqu’un individu, se prétendant le Diable, s’invite brusquement, manifestement irrité par le contenu de cette lecture, avec l’intention d’emmener Alex grossir les rangs d’une nouvelle armée de prédateurs. Son objectif : lui faciliter la tâche afin d’accomplir sa mission du XXIesiècle, à savoir un contrôle plus drastique de la démographie humaine.
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Farce élaborée, personnage déséquilibré, ou manifestation du Diable en personne, s’engagent alors dans cet huis-clos des situations cocasses où Alex se persuade qu’Anna est à l’origine d’une mascarade destinée à enrichir le contenu de sa nouvelle pièce. Ébloui par le scénario proposé, il invite Méphisto qu’il croit comédien, à s’incarner quelques heures afin de mesurer la puissance des vibrations communiquées par les cinq sens dont dispose le genre humain. Anna tout d’abord incrédule, doit se rendre à l’évidence : il s’agit bien du Diable ! Livrée à un combat déséquilibré, elle va tout tenter pour sauver Alex, quoi qu’il lui en coûte.
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Surprise et fâchée par cette initiative inédite, la Mort (Deathy) fait irruption à son tour, reprochant à Méphisto son manque de discernement, lui intimant de revenir dans la droite ligne de ce qu’elle a tracé depuis toujours. Peine perdue, Méphisto, rendu sensible par l’état d’être vivant, décide de quitter ses fonctions de fossoyeur pour rejoindre le commun des mortels. Il invite Deathy à s’incarner à son tour, le temps d’une soirée d’adieux, l’incitant à quitter le monde des morts et paradoxalement celui de l’éternité. Peut-être en prendra-t-elle le chemin, mais à sa façon…
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