L'abolition des privilèges

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Introduction
Solo virtuose plongeant le spectateur au cœur des États généraux de 1789: la nuit de l'abolition de privilèges
description
Après Je m’en vais mais l’État demeure, Hugues Duchêne adapte le roman historique de Bertrand Guillot: L’abolition des privilèges. Un solo virtuose porté par Maxime Pambet, plongeant le·la spectateur·ice en plein cœur des États généraux de 1789.

C’est un État en déficit chronique, où les plus riches échappent à l’impôt. Un régime à bout de souffle. Un peuple à bout de nerfs, qui réclame justice et ne voit rien venir. Un pays riche mais bloqué, en proie aux caprices d’un climat déréglé. Telle est la France à l’été 1789. Jusqu’à ce qu’en une nuit, à Versailles, tout bascule. C’est la Nuit du 4 août.

L’Abolition des privilèges est un roman historique relativement court (280 pages) qui se divise en trois parties ; la première raconte avec fulgurance la nuit du 4 août, qui vit les députés de la jeune Assemblée Nationale rédiger puis voter un décret abolissant les privilèges de la Noblesse, du Clergé, puis des Provinces. Le style est vif, le récit édifiant. On assiste à une accélération de l’Histoire. La deuxième partie - intitulée « avant la nuit » nous ramène 15 ans en arrière, et relate de 1774 à 1789 la suite de constats politique et d’évènements qui permirent l’effondrement de l’Ancien Régime : réformes avortées des gouvernements successifs, famines à répétitions, aspirations libérales de jeunes nobles, un zeste de complot… L’auteur nous fait comprendre que tout convergeait à un bouleversement, mais également que ce dernier aurait pu être de toute autre nature. C’est une formidable leçon d’histoire.
Enfin, la dernière partie est une leçon de politique. Elle nous conte les jours, semaines et mois suivant la nuit du 4 août. Car ce n’est pas parce que le décret est voté qu’il est signé par le roi. Et encore moins mis en application dans l’ensemble du royaume. Le contexte est toujours plus fort que les textes eux-mêmes.

Joué dans un espace quadrifrontal par un acteur incarnant une dizaine de personnages, L’abolition des privilèges est un sprint donnant le sentiment que l’Histoire s’est soudainement accélérée.
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informations
du 3 au 21 juillet relâche les 8, 15 juillet
15h50 2h05
TRAIN BLEU (THÉÂTRE DU)
Salle : trajets en navette compris / Salle Étoile - MAIF Avignon - S'y rendre
Public : Tout public à partir de 13 ans
Avertissements : Aucun
tarifs
20 €
plein
14 €
abonné⋅e
0 €
jeune abonné⋅e 12/25 ans - 3/7 juillet
auteur⸱ices
De Bertrand Guillot De Hugues Duchêne
interprètes / intervenant⸱es
Scénographe : Julie Camus
Régie générale : Jérémie Dubois
Vidéaste : Pierre Martin Oriol
Diffusion : Léa Serror, Kelly Gowry, Mathis Leroux
Metteur·se en scène : Hugues Duchêne
Artiste : Lisa Hours
Attaché·e presse : Francesca Magni
Interprète : Maxime Pambet
Le Royal Velours
Origine :
Description :
Depuis 2017, la compagnie le Royal Velours, basée à Lille, crée des spectacles de théâtre obtenant un vif succès. Celle-ci a été fondée par Hugues Duchêne (formé à l’Ecole du Nord), qui en est toujours le directeur artistique, et metteur-en-scène. Ainsi, Le Roi Sur Sa Couleur, créé en 2016 s'est joué une quinzaine de fois, Je m’en vais mais l’État demeure a réalisé 97 représentations dans plus de 20 théâtres en France et L'abolition des privilèges jouera 56 fois en 2024. Hugues Duchêne est également membre du Pole Européen de Création des Scènes Nationales de Valenciennes et Amiens. Il est à noter que Le Royal Velours à également produit un cours métrage : Gros Titre et une performance avec 48K.
En dehors de ses spectacles, la compagnie œuvre aussi sur le territoire par de l’action culturelle : intervention dans des lycées (Lille 2018-2020, Valenciennes 2023) ou université (Polytechnique Hauts-de-France, 2022) en dispensant des cours en rapport avec son domaine de spécialité : Prise de parole en public, ateliers d’écritures, et leçon des théâtre dont l’expertise est maintenant reconnue : Hugues Duchêne a notamment été jury du prix Mirabeau (Science-po) 2023.
Le spectacle en images