Constellation Bobin Leprest

Affiche du spectacle Constellation Bobin Leprest
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Introduction
« Il faut que le noir s’accentue pour que la première étoile apparaisse » Christian Bobin
description
« Il faut que le noir s’accentue pour que la première étoile apparaisse » écrit Christian Bobin. Nous ferons donc le noir pour donner naissance à une galaxie. Celle qui peut relier les livres de Christian Bobin aux chansons d’Allain Leprest, traversée de comètes amies.

Il y aura Dieu et son absence, Pierre Soulages et Edith Piaf, le Creusot, l’île de Malenfance, des secrets échangés dans la nuit, la Plus-Que-Vive, des phrases sublimes, des chagrins portés fièrement, une course avec une fourmi, avec un piano et une voix.

À la manière des expositions Giacometti / Beckett, ou encore Bacon / Freud, qui tentent de mettre en lumière les profondes parentés entre deux artistes, j’ai envie de faire dialoguer les oeuvres de ces deux poètes, celle de l’ermite du Creusot et celle du témoin de la vie des autres d’Ivry-sur-Seine.

Une constellation donc, ouverte sur l’infini.

Donner la part belle à cet écrivain que le milieu et la critique littéraire, après l’avoir encensé, ait cherché à abattre et qui, sans jamais avoir quitté le Creusot où il est né, sinon une poignée de jours, a tout compris de l’humaine condition. « Tout est partout où on est ».

Chanter les mots d’Allain Leprest qui a su sublimer le dérisoire, le tragique et l’humour des piliers de bistrots et se faire le portraitiste de l’humaine matière. Sans réduire l’œuvre à la vie des humbles, Leprest reprenait leur phrasé, leurs expressions, un peu comme Georges Perros, avec panache.

La désillusion avec style.

"Nu, j'ai vécu nu
Naufragé de naissance
Sur l'Ile de Malenfance
Dont nul n'est revenu"

« Si mes phrases sourient, c’est parce qu’elles sortent du noir. J’ai passé ma vie à lutter contre la persuasive mélancolie. Mon sourire me coûte une fortune ».
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informations
du 29 juin au 21 juillet relâche les 4, 11, 18 juillet
14h15 1h10
95. AU VERBE FOU, THÉÂTRE LITTÉRAIRE
Salle : 95. AU VERBE FOU (THÉÂTRE LITTÉRAIRE LE) - S'y rendre
Langue principale : français
Public : Tout public à partir de 13 ans
Accessibilité :
Accessible aux déficients visuels
Accessible aux non francophones
Avertissements : Aucun
tarifs
20 €
plein
14 €
abonné⋅e
14 €
réduit *
10 €
jeune abonné⋅e 12/25 ans - 3/7 juillet
* Tarif réduit : RSA, PSH (Personne en situation de handicap), Demandeurs d'emploi, Étudiants
auteur⸱ices
Avec les textes de Christian Bobin Avec les textes de Allain Leprest
interprètes / intervenant⸱es
Metteur·se en scène : Roussel Christophe
Ad Libitum
Origine :
Description :
AD LIBITUM produit des spectacles musicaux et théâtraux ainsi que des disques depuis 30 ans.
Le spectacle en video